Van Cleef & Arpels : la tête dans les étoiles

Van Cleef & Arpels, le prestigieux joailler, a présenté à la presse en début de semaine sa dernier création de la collection Complications poétiques : De la Terre à la Lune. L’effervescence était donc à son comble Place Vendôme ; tout le monde s’est accordé pour reconnaître le caractère exceptionnel et majestueux de cette montre qui mêle à la fois savoir-faire horloger, métiers d’art et… hommage à Jules Verne.

Complication de la Terre à la Lune ©Van Cleef & Arpels2011, une année riche pour Van Cleef & Arpels qui après avoir présenté au cours du SIHH sa montre à double affichage rétrograde « Cinq Semaines en Ballon », la maison horlogère et joaillère nous a fait connaître « De la Terre à la Lune », une merveilleuse complication qui ressemble au modèle créé pour Only Watch, à quelques détails près. Mais ce qui est sûr, c’est que toutes ces pièces nécessitent un travail minutieux et particulier, qui fait que chaque garde-temps est unique.

Pour réaliser une de ces chef-d’œuvre, il faut compter une centaine d’heures de travail, et surtout associer de nombreux savoir-faire.

Côté mécanique, le calibre à remontage manuel est identifié Jaeger Lecoultre 846 spécialement développé pour Van Cleef & Arpels. Il sert à tracter le module d’affichage double rétrograde. La réserve de marche est de 30 heures et la fréquence de 3 Hz. Même si le cœur de la montre est une belle complication, il est évident que ce sur modèle, c’est le cadran qui est mis à l’honneur.

émail champlevé ©Van Cleef & Arpels

La petite fusée sert à indiquer les minutes tandis que l’étoile filante indique les heures, la fusée se déplace de la terre à la lune. Ce décor merveilleux doit sa beauté aux techniques d’art comme celle de l’émail champlevé. Le cadran est également orné de marqueterie de jade, d’agate et de météorite. Le travail fourni est impressionnant pour cette confection, mais celui de préparation n’est pas à négliger non plus : croquis, recherches de pierres, des couleurs…

Une nouvelle complication poétique qui n’a donc pas fini de faire couler de l’encre ; mais quand on aime, on ne compte pas…