Ca y est, c’est passé, l’événement qu’on attendait tous, le Salon Belles Montres 2011, c’est terminé. On y serait bien restés un peu plus, histoire de s’en mettre encore plein les yeux et faire le plein jusqu’à l’année prochaine. Car des garde-temps aussi exceptionnels, on en croise pas à chaque coin de rue. Les meilleurs étaient là et on les en remercie ! Retour sur un événement plébiscité par tous les passionnés d’horlogerie.
13 000 visiteurs étaient attendus sur le salon qui se tenait au carrousel du Louvre à Paris les 25,26 et 27 novembre. Mais dans ce salon, l’objectif n’est pas de recruter le plus de personnes possible, mais bien de proposer une animation de qualité. D’ailleurs ce salon, ouvert au grand public, permet d’admirer à volonté les plus belles pièces d’horlogerie, sans être parasité par l’acte d’achat. En effet, à Belles Montres, on ne vend pas, on achète pas. Un principe revendiqué par organisateurs méritants Alain Faust et Catherine Faust-Tobiasse.
Découvrir, redécouvrir, en toute simplicité
Leur expérience leur a montré que ce procédé transforme la qualité d’écoute, laisse les complexes à l’entrée et que chacun est désormais libre de poser des questions, discuter avec les créateurs de leurs montres, sans avoir peur du jugement, sans pression aucune. Tous les amoureux des montres peuvent découvrir à leur rythme, seuls ou d’après les conseils avisés des exposants horlogers les modèles pour lesquels ils se passionnent. Pour les quelques CEO présents et disponibles ainsi que leurs équipes, l’avantage est ailleurs : cette expérience avec ces passionnés et potentiels clients leur offre un recul et des réponses inestimables sur leur marque et leur service, sur l’image qu’ils entretiennent.
Le mariage de la Haute horlogerie et de la Haute joaillerie
A Belles Montres, les seules stars sont les montres. Cette année, étaient d’ailleurs mises à l’honneur les montres de haute joaillerie, féminines. Car enfin, les créateurs s’intéressent à ces créatures qui elles sont intéressées depuis plusieurs années par la haute horlogerie. L’inspiration donnée par ces femmes est un ajustement précieux entre haute horlogerie et haute joaillerie. Les marques telles que Cartier, Chanel, Hublot , Bulgari, Vacheron Constantin, Ulysse Nardin, et d’autres ont déjà commencé à tirer leur épingle du jeu sur ce créneau là, tout comme Piaget qui exhibait la montre la plus chère du salon, une montre sertie de diamants à 2 millions d’euros.
Des montres de rêves, une valorisation des marques avec un beau regain de notoriété, des visiteurs néophytes, amateurs ou passionnés heureux, cette édition 2011 était encore un beau succès. En espérant que les absents qui ont toujours tort (Rolex, Urwerk, Van Cleef and Arpels…) s’en souviennent pour l’année prochaine et se rendent compte qu’une présence à Belles Montres ca n’a pas de prix et c’est excellent pour la santé et son image ! A bon entendeur…
Credits photos et vidéo : AMB Production.