Breguet : la montre de Marie-Antoinette, hors du temps

En 2005, Nicolas G. Hayek se lançait le défi de reproduire à l’identique la montre de la Reine Marie-Antoinette volée en 1983 dans un Musée de Jérusalem et apprend que le sort du chêne du Château de Versailles, l’arbre favori de la Reine, est destiné à être abattu.

Il décide alors de lui donner une seconde vie en taillant dans son bois l’écrin de la montre. Versailles offre l’arbre à Montres Breguet qui, afin de rendre hommage à cette cliente assidue de Breguet, s’engage à la restauration du Domaine de Marie-Antoinette – précieux patrimoine culturel Européen. Alors que la fabrication de la montre touche à sa fin en 2007, réapparaît soudain à Jérusalem, comme par magie, le butin du vol de 1983… La saga continue…

La reine des montres dévoile une myriade de complications. Des recherches effectuées à partir d’archives et de dessins originaux provenant du Musée Breguet, mais également d’autres hauts lieux de la culture tel que le Musée des Arts et Métiers de Paris, constituent la seule base d’information disponible. Ce chef d’oeuvre digne d’une reine repose dans un précieux écrin de plus de 3500 pièces sculptées dans le bois du chêne royal : il renferme une somptueuse marqueterie artisanale constituée de plus de mille fragments de bois qui dessinent la main de Marie-Antoinette tenant sa rose, un détail inspiré du célèbre portrait de la Reine ; l’extérieur de la boîte reproduit fidèlement le parquet du Petit Trianon. Si à l’époque Breguet a voulu faire de cette montre un monument à la gloire de l’horlogerie du XVIIIè siècle, la marque a réussi en 2008 un tour de force : rendre vie à un mythe et l’enraciner dans le XXIè siècle.

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