– Mars 1969. Conférence de presse TAG Heuer. New-York-Genève. –
Entre l’Autavia et la Carrera parade un chronographe bien étrange, dont la trotteuse incandescente bat furieusement la cadence du tout nouveau calibre 11. Son allure nouvelle questionne, son aplomb choque, quel est ce modèle qui se dresse là, envers et contre les bons goûts établis ? Voilà que la légende est en marche, ses premiers pas bouleversent déjà les fondements esthétiques de l’horlogerie. A l’occasion de la 78e édition du Grand Prix de Monaco, (re)découvrons la sulfureuse Monaco de TAG Heuer !
L’engouement pour le quartz et la folle course à l’automatique font des années 1960 un tournant majeur de l’histoire de l’horlogerie. En ce début de décennie, TAG Heuer, Hamilton-Buren et Dubois-Depraz unissent leur forces autour du fameux projet99 : la conception d’un chronographe à remontage automatique, une révolution horlogère. Bien que devancés par Zénith et leur mouvement El Primero, le Chronomatic Calibre 11, fruit de leur union, offre des performances époustouflantes. Ce dernier équipe dès 1969 des modèles de légende dont l’originale Monaco de TAG Heuer.
Une avant-garde explosive
Le modèle Monaco n’est pas seulement l’un des premiers chronographes à remontage automatique avec micro-rotors ; il arbore aussi un design carré tout en étant étanche, du jamais vu qui bouscule tous les codes qui régentent alors l’horlogerie. Au moment où la tendance s’étend sur des montres rondes et plates, TAG Heuer ose proposer cette forme carré impensée jusqu’à lors. Le boitier de la Monaco 1133B (référence du premier modèle commercialisé, B pour bleu) mesure 39mm et offre plusieurs finitions. Polis et satiné, ses angles restent doux malgré sa forme anticonformiste. La Monaco déploie pourtant des rondeurs qui harmonisent sa stature : sa lunette et sa glace sont légèrement bombées tandis que son fond affiche plusieurs facettes brossées.
Les couleurs osées de ce garde-temps participent à son caractère disruptif : un cadran d’un bleu profond adouci par des compteurs blancs carrés, et une trotteuse d’un rouge flamboyant qui vient trancher le tout. La couronne placée à gauche pour des raisons technique parfait l’allure atypique de la montre. Faite pour la vitesse, la TAG Heuer Monaco offre aux pilotes une lisibilité parfaite grâce à son large cadran et ses aiguilles luminescentes. Le Calibre 11 anime 28 000 alternances par heure, 59 rubis et 40 heures de réserve de marche.
L’heure de la reconnaissance
La TAG Heuer Monaco doit sa renommée à Steve McQueen, acteur phare des années 60-70. Sportif, élégant et charismatique, le comédien est surnommé King of Cool tant il incarne un mode de vie admiré.
Lorsque pour le tournage du film Le Mans en 1970, Steve Mcqueen délaisse sa Rolex Submariner pour une TAG Heuer Monaco, c’est le choc électrique : un couple de légende vient de naître. Si ce film dédié à la course automobile ne rencontre pas un succès immédiat -à l’instar de la Monaco- il finira par s’inscrire comme une référence incontournable pour toute une génération, entrainant le chronographe dans son sillage.
« La course c’est la vie, tout ce qui se passe avant ou après n’est que de l’attente »
Steve McQueen
Steve McQueen a rendu la Monaco désirable et attractive, l’habillant de son aura intrépide pour qu’elle prenne son indépendance dans le cœur des amateurs de montres.
TAG Heuer resserre ses liens avec la Principauté de Monaco
TAG Heuer entretient depuis sa naissance une relation privilégiée avec l’automobile : le fondateur Edouard Heuer éprouvait déjà une passion débordante pour ce domaine. La manufacture n’a depuis cessé d’innover et de faire fleurir des partenariats avec de grands coureurs et de grandes marques du secteur.
Déjà lié au Musée de l’automobile de Monaco et au Grand Prix de Formule 1 de Monaco, la manufacture TAG Heuer devient en 2020 le chronométreur officiel du Grand Prix de Monaco Historique. L’horloger délivre à cette occasion une belle édition de son iconique chronographe.
TAG Heuer X Grand prix de Monaco Historique
Tag Heuer livre ici un hommage à ce nouvel engagement : un chronographe de 39mm en édition limitée de 1000 exemplaires.
Animé du HEUER2, ce garde-temps s’inscrit en ligne directe avec la Monaco originelle. Entre les index 1 et 2, on peut distinguer le discret logo du Grand Prix de Monaco Historique.
« A course emblématique, montre iconique »
Tag Heuer inaugurant son édition limitée